Propositions de Carême 2023
Le Carême à Sainte Madeleine, c’est possible !
Entrée en Carême :
Mercredi des Cendres, messes à 9h ET 19h le mercredi 22 février
Union de Prière :
- pour nos catéchumènes qui seront baptisés à Pâques : Louanne, Dabhia, Lucie, Ameline, Rodrigue, Yacinthe, Aïda, Blandine, Lime et Thérèse et Léa de l’aumônerie (qui seront baptisées le 30 avril) et aussi pour Nicolas, Naïma, Stéphanie et Adrien qui feront leur première communion et pour tous ceux et celles qui recevront les sacrements de l’initiation chrétienne dans notre diocèse et dans le monde.
- Pour les victimes d’abus. Prions pour tous ceux qui souffrent à cause du mal commis par des membres de la communauté ecclésiale : afin qu’ils puissent trouver dans l’Église elle-même une réponse concrète à leur douleur et à leur souffrance (pour joindre la plateforme d’aide aux victimes d’abus sexuels au sein de l’Église > 01 41 83 42 17).
- Pour une culture de la non-violence. Prions pour une plus grande diffusion d’une culture de la non-violence, qui signifie un recours moindre aux armes de la part des États comme des citoyens.
- pour la paix, dans le monde, en Europe et particulièrement en Ukraine. Prions pour les Ukrainiens, nos dirigeants européens et le gouvernement russe. Par la prière, par le jeûne, par les actions de charité, nous pouvons tous être acteurs de paix. Un temps de prière est prévu le vendredi 24 février à 18h à l’église gréco-catholique ukrainienne de Villeurbanne (11 rue Pierre Baratin) avec Monseigneur de Germay.
Chemin de Croix
RDV tous les vendredis à 12h30 dans l’église (le 24 février et les 3, 10, 17, 24, 31 mars)
Adoration
Lundi, Mercredi, Jeudi et Vendredi de 18h à 19h
Confession
Jeudi de 18h à 19h et soirée spéciale réconciliation et miséricorde le jeudi 30 mars
Parcours de Carême avec l’évangile de Matthieu :
N’hésitez pas à constituer librement vos propres groupes de partage avec vos voisins, vos amis, votre famille qui sont peut être loin de l’Église avec une rencontre par semaine durant le Carême autour de l’évangile de Matthieu avec le livret de Carême du diocèse. Pour consulter le livret de Carême, c’est ici. Devenez vous aussi la lumière du monde en la portant au monde !
Parcours Délié :
Le Parcours Délié, c’est 5 soirées, le jeudi à 20h30 pour accueillir davantage la liberté des enfants de Dieu. Cheminement spirituel, pour que le Seigneur vienne visiter les lieux où nous nous sentons enfermés et qui nous empêchent d’avancer. Être fortifié dans le combat spirituel, vivre une libération pour mieux accueillir notre baptême et la bénédiction du Père.
Inscription : Soeur Valérie, valerie.duquennoy@chemin-neuf.org ou lors de la première soirée
RDV les 23 février, 2, 9, 16, 23 mars 2023 dans l’église
Soirées Cana’p saison 3 pour les couples avec CANA (en live et en replay) :
Durant le Carême, CANA vous propose de vivre ou revivre un parcours en couple depuis chez soi. Chaque semaine une vidéo topo + un podcast de prière + une proposition à vivre à deux. Comme c’est en live puis en replay, vous pouvez vous organiser comme vous voulez, quand vous voulez !
RDV à partir du 6 mars à 20h45 puis les 13, 20, 27 mars et 6 avril 2023
Cette proposition est à revoir en replay
Retraite dans la vie en ligne
Une retraite accompagnée dans la vie avec un véritable temps de ressourcement et de prière quotidienne sans interrompre ses activités familiales et professionnelles.
6 soirées pendant le carême.
Les lundis de 20h15 à 22h.
27 février, 6, 13, 20, 27 mars, 3 avril 2023.
Retraite dans la vie en ligne avec le Chemin Neuf
Une retraite pour cheminer avec la Parole de Dieu dans la vie quotidienne. Une retraite adaptée pour être vécue dans un quotidien professionnel, elle demande de se libérer environ deux heures par jour. Un accompagnement spirituel quotidien est proposé à chaque retraitant pour l’aider à reconnaitre les motions de l’Esprit et la manière dont Dieu lui parle et agit avec lui.
Du 19 Mar 2023 à 17:00 au 25 Mar 2023 à 11:00
Le Carême en famille
Avec le livret du réseau d’animation pastorale de l’Apel à télécharger ici
Avec Prie en chemin et leur programme spécial famille (à partir de 5 ans)
Les grands RDV de Carême du diocèse :
Chers frères et sœurs !
Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc concordent pour raconter l’épisode de la Transfiguration de Jésus. Dans cet événement, nous voyons la réponse du Seigneur à l’incompréhension manifestée par les disciples à son égard. Peu avant, en effet, un accrochage sérieux s’était produit entre le Maître et Simon-Pierre qui, après avoir professé sa foi dans le fait que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, avait repoussé son annonce de la passion et de la croix. Jésus l’avait repris avec force : « Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute : tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mt 16, 23). Et voici que « six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne » (Mt 17, 1).
L’Évangile de la Transfiguration est proclamé chaque année, le deuxième dimanche du Carême. Durant ce temps liturgique, en effet, le Seigneur nous prend avec lui et nous emmène à l’écart. Même si nos activités ordinaires requièrent que nous restions aux lieux habituels, en vivant un quotidien souvent répétitif et parfois ennuyant, pendant le Carêmenous sommes invités à monter “sur une haute montagne” avec Jésus, pour vivre avec le Peuple saint de Dieu une expérience d’ascèse particulière.
L’ascèse de Carême est un effort, toujours animé par la Grâce, pour surmonter nos manques de foi et nos résistances à suivre Jésus sur le chemin de la croix. Précisément ce dont avaient besoin Pierre et les autres disciples. Pour approfondir notre connaissance du Maître, pour comprendre et accueillir à fond le mystère du salut divin, réalisé dans le don total de soi par amour, il faut se laisser conduire par lui à l’écart et en hauteur, en se détachant des médiocrités et des vanités. Il faut se mettre en chemin, un chemin qui monte, qui exige effort, sacrifice, concentration, comme une excursion en montagne. Ces conditions sont également importantes pour le chemin synodal dans lequel nous nous sommes engagés, en tant qu’Église. Il nous sera bon de réfléchir sur cette relation qui existe entre l’ascèse de Carême et l’expérience synodale.
Pour cette “retraite” sur le mont Thabor, Jésus emmène avec lui trois disciples, choisis pour être témoins d’un événement unique. Il veut que cette expérience de grâce ne soit pas solitaire, mais partagée, comme l’est, du reste, toute notre vie de foi. Jésus, on doit le suivre ensemble. Et c’est ensemble, comme Église pérégrinant dans le temps, que l’on vit l’année liturgique et, à l’intérieur de celle-ci, le Carême, en marchant avec ceux que le Seigneur a placés à nos côtés comme compagnons de voyage. Par analogie avec la montée de Jésus et des disciples au Thabor, nous pouvons dire que notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître. Bien plus, nous savons qu’il est lui-même la Voie, et donc, que ce soit dans l’itinéraire liturgique ou dans celui du Synode, l’Église ne fait rien d’autre que d’entrer toujours plus profondément et pleinement dans le mystère du Christ Sauveur.
Et nous arrivons au moment culminant. L’Évangile raconte que Jésus « fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière » (Mt 17, 2). Voilà le “sommet”, le but du chemin. Au terme de la montée, lorsqu’ils sont sur la montagne avec Jésus, la grâce est donnée aux trois disciples de le voir dans sa gloire, resplendissant de lumière surnaturelle, qui ne venait pas du dehors, mais qui irradiait de Lui-même. La divine beauté de cette vision fut incomparablement supérieure à toute la fatigue que les disciples avaient pu accumuler pour monter au Thabor. Comme pour toute excursion exigeante en montagne, il faut en montant tenir le regard bien fixé sur le sentier ; mais le panorama qui se déploie à la fin surprend et récompense par son émerveillement. Le processus synodal apparaît lui aussi souvent ardu et nous pourrions parfois nous décourager. Mais ce qui nous attend à la fin est sans aucun doute quelque chose de merveilleux et de surprenant, qui nous aidera à mieux comprendre la volonté de Dieu et notre mission au service de son Royaume.
L’expérience des disciples sur le Thabor s’enrichit encore quand, lorsqu’à côté de Jésus transfiguré apparaissent Moïse et Élie qui personnifient la Loi et les Prophètes (cf. Mt 17, 3). La nouveauté du Christ est l’accomplissement de l’Ancienne Alliance et des promesses ; elle est inséparable de l’histoire de Dieu avec son peuple et en révèle le sens profond. De même, le parcours synodal est enraciné dans la tradition de l’Église et, en même temps, ouvert à la nouveauté. La tradition est source d’inspiration pour chercher des voies nouvelles, en évitant les tentations opposées de l’immobilisme et de l’expérimentation improvisée.
Le chemin ascétique du Carême, ainsi que le chemin synodal ont tous deux comme objectif une transfiguration, personnelle et ecclésiale. Une transformation qui, dans les deux cas, trouve son modèle dans celle de Jésus et se réalise par la grâce de son mystère pascal. Pour que cette transfiguration puisse s’accomplir en nous cette année, je voudrais proposer deux “sentiers” à suivre pour monter avec Jésus et parvenir avec Lui à destination.
Le premier fait référence à l’impératif que Dieu le Père adresse aux disciples sur le Thabor, alors qu’ils contemplent Jésus transfiguré. La voix venant de la nuée dit : « Écoutez-le » (Mt 17, 5). La première indication est donc très claire : écouter Jésus. Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Celui qui parle. Et comment nous parle-t-il ? Avant tout dans la Parole de Dieu que l’Église nous offre dans la Liturgie : ne la laissons pas tomber dans le vide. Si nous ne pouvons pas toujours participer à la messe, lisons les Lectures bibliques jour après jour, y compris avec l’aide d’internet. En plus des Écritures, le Seigneur nous parle à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide. Mais je voudrais ajouter aussi un autre aspect, très important dans le processus synodal : l’écoute du Christ passe aussi à travers l’écoute des frères et des sœurs dans l’Église, cette écoute réciproque qui est l’objectif principal durant certaines phases, mais qui, de toute façon, demeure toujours indispensable dans la méthode et dans le style d’une Église synodale.
En entendant la voix du Père, « les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : “Relevez-vous et soyez sans crainte”. Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul » (Mt 17, 6-8). Voilà la seconde indication pour ce Carême : ne pas se réfugier dans une religiosité faite d’événements extraordinaires, d’expériences suggestives, par peur d’affronter la réalité avec ses efforts quotidiens, ses duretés et ses contradictions. La lumière que Jésus montre aux disciples est une anticipation de la gloire pascale, vers laquelle il faut aller, en le suivant “Lui seul”. Le Carême est orienté vers Pâques : la “retraite” n’est pas une fin en soi, mais elle nous prépare à vivre avec foi, espérance et amour, la passion et la croix, pour parvenir à la résurrection. De même, le parcours synodal ne doit pas non plus nous faire croire que nous sommes arrivés quand Dieu nous donne la grâce de certaines expériences fortes de communion. Là encore, le Seigneur nous répète : « Relevez-vous et soyez sans crainte ». Redescendons dans la plaine et que la grâce dont nous saurons fait l’expérience nous soutienne pour être des artisans de synodalité dans la vie ordinaire de nos communautés.
Chers frères et sœurs, Que l’Esprit Saint nous fasse vivre ce Carême dans l’ascèse avec Jésus, pour faire l’expérience de sa splendeur divine et, ainsi fortifiés dans la foi, poursuivre ensemble le chemin avec Lui, gloire de son peuple et lumière des nations.